A la découverte des vertus de la bave d’escargot
Qui a eu cette idée folle, un jour… d’appliquer de la bave d’escargot sur sa peau ? Comme toute découverte, il a bien fallu démarrer quelque part. De l’Antiquité jusqu’aux années 2000, remontez le temps et découvrez comment la bave d’escargot a révélé ses secrets.
L’escargot, LE bon plan santé de l’Antiquité
Il faut remonter à l’Antiquité pour trouver les premières utilisations médicinales de nos gastéropodes. Véritable médecine à part entière, l’escargot a l’avantage de soigner beaucoup de petits désagréments grâce à ses propriétés antitussives (calmant naturel contre la toux). Pour ne rien gâcher, il est parfois utilisé en entier de diverses façons (cuit ou cru, avec ou sans sa coquille). De l’autre côté de l’océan, les femmes Mapuches, un peuple des Andes Chiliennes, l’utilisaient régulièrement comme produit de beauté. Elles ramassaient les escargots, les rinçaient, puis les déposaient à même la peau et laissaient faire la nature. L’utilisation médicinale de l’escargot est peu à peu oubliée pour revenir en force au 19e siècle, principalement pour guérir les toux. L’hélicidine, un extrait du jus de cuisson de l’escargot de Bourgogne est toujours très réputé aujourd’hui dans ce domaine.
Les bienfaits de la bave d’escargot étudiés dès le 20e
Au fur et à mesure des années, l’intérêt médicinale pour l’escargot va plus loin. En 1960, le Dr. Abad, un oncologue espagnol irradia les gastéropodes avec des rayons chimiothérapeutiques. Des petites lésions apparurent et il constata que les escargots se guérissaient à une vitesse stupéfiante. Il réalisa également que la substance libérée était bien différente de la bave qu’ils utilisaient pour se déplacer. Devant la capacité réparatrice de l’animal, le Dr. Abad décida d’effectuer des tests sur la sécrétion et la peau humaine.Dans les années 70, la famille chilienne Bascunan exploite des escargots pour la gastronomie. Des ouvriers sont embauchés pour aider au décoquillage mais ils présentent vite de multiples coupures aux mains. Néanmoins, les Bascunan réalisent que les cicatrices disparaissent rapidement. La famille se lance alors dans l’analyse de la bave d’escargots afin d’en découvrir toutes ses propriétés.
Les expériences scientifiques des années 2000
Toujours en Amérique du Sud, la fondation Coaniquem lance une étude clinique sur un traitement à base de bave d’escargot de 1999 à 2000. La crème est utilisée sur des patients présentant des cicatrices mais aussi des greffes de peau. Les travaux se poursuivent. Une étude réalisée en 2004 constate une réduction de près de 50 % des rides profondes, après un traitement intensif à la SSF (Snail Secretion Filtrate, la dénomination internationale cosmétique de l’escargot). En 2012, des travaux ont été produits sur la bave d’escargot pour montrer la multiplication des cellules (qui aide à la régénération de l’organisme) et la production de collagène.
L’escargot, un animal plein de mystère
Si ses vertus sont connues depuis des siècles, l’escargot reste bien mystérieux. Remède naturel contre de multiples soucis de peau, il n’a probablement pas fini de nous dévoiler ses secrets. Tout comme la famille Bascunan, la Maison Royer, spécialisée dans l’héliculture depuis 1989, s’est lancée dans les crèmes à base de bave d’escargot après avoir constaté ses propriétés cicatrisantes. L’entreprise a décidé de se diversifier pour créer sa propre gamme de cosmétiques aux propriétés naturelles.
2 commentaires
BOISMOREAU nelly
bonjour
QUEL est en moyen le pourcentage de bave d’escargots dans vos cosmétiques ? MERCI
La Maison Royer
Bonjour Nelly,
Nos produits sont fabriqués avec 30 % de bave fraîche et biologique. La composition de nos crèmes sont disponibles sur les fiches produits : https://www.maisonroyer.fr/fr/royer-cosmetique/29-creme-visage-a-la-bave-descargot-bio-fraiche-3770004051007.html
Belle journée à vous 🙂